M. Guillaume Pépy doit partir ! (4/4)

Publié le 4 Avril 2016

M. Guillaume Pépy doit partir ! (4/4)

Une lettre envoyée au Ministre des transports le 26 novembre 2015

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Monsieur le Ministre des transports,

Cet article du journal 'Le Figaro.fr' montre et démontre que les dirigeants de la SNCF vous prennent ouvertement pour un imbécile !

La sécurité n'est plus respectée dans l'entreprise et la responsabilité repose entièrement sur leurs épaules !

Quand on entend que l'entreprise manque "un peu de rigueur" alors que l'on a eu autant de morts, très clairement, on nous prend, vous et moi pour des cons ! "Manquer un peu de rigueur" et avoir des morts, ça voudrait dire quoi "Manquer beaucoup de rigueur" ? Une guerre nucléaire ?

Je remets en cause le professionnalisme de ces dirigeants qui sont des incapables et des incompétents, en un mot des tocards !

Il est temps de leur montrer le chemin de la sortie : vous avez d'ores et déjà mis trop de temps à le faire !

Je le dis donc et le redis : si vous ne prenez pas vos responsabilités, les prochains morts vous mettront du sang sur les mains à vous aussi : faites attention, même avec du savon, ça ne part pas...

Je compte sur vous pour prendre vos responsabilités...

Philippe NOVIANT

Un article de 'Le Figaro.fr' daté du 26 Novembre 2015

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La SNCF relance le chantier de la sécurité

ECONOMIE ENTREPRISES
Par Valérie Collet Publié le 26/11/2015 à 19:53

À la suite de l'accident du TGV en Alsace, les dirigeants de la SNCF revoient le management du groupe.


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«Remettre de la rigueur à tous les étages»: c'est l'expression choisie par Jacques Rapoport, le président de SNCF Réseau, pour indiquer, moins de deux semaines après l'accident du TGV d'essai en Alsace, que les premières leçons seront tirées dans le domaine de la sécurité.

Ce jeudi lors d'une réunion avec les organisations syndicales et d'une téléconférence avec l'encadrement, les deux présidents du groupe SNCF, Jacques Rapoport et Guillaume Pepy (SNCF Mobilités), ont annoncé des décisions destinées à replacer la sécurité au cœur du management de terrain. En moins de trois ans, la SNCF a en effet été confrontée à trois accidents dramatiques dont deux mortels: Brétigny, Denguin et enfin Eckwersheim, le 14 novembre. Impossible d'invoquer la coïncidence.

Le manque de rigueur en cause

Il «ressort en fil rouge de tout ça, que parfois on manque un peu de rigueur dans le respect et la mise en œuvre des bonnes pratiques professionnelles», a déclaré Jacques Rapoport. Pas question pour autant de remettre en cause le personnel ou son professionnalisme, «c'est un contexte général plutôt systémique, qui est d'ailleurs en partie lié à l'extrême complexité de nos réglementations et de nos organisations».

Dorénavant, l'encadrement «de proximité» sera déchargé de certaines tâches administratives pour être plus proche du terrain. Par ailleurs, tous les incidents de sécurité (environ 200 par an) devront désormais être analysés et être présentés devant une autorité nationale de sécurité. Enfin en 2016, les dirigeants encadrants verront la part variable de leur rémunération indexée au respect des objectifs de sécurité.

Les syndicats avaient alerté leur direction

Les différentes organisations syndicales avaient depuis plusieurs mois alerté la direction du groupe à la suite de nombreux incidents dont l'origine n‘avait visiblement pas été prise au sérieux. Il est probable que leurs représentants (exception faite de SUD Rail), reçus vendredi par Alain Vidalies, le secrétaire d'État aux Transports, évoqueront la perte de la culture de la sécurité dans l'entreprise au profit selon eux de la culture commerciale.

Rédigé par Philippe NOVIANT

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