Quand des candidats FN n'ont pas encore compris que leurs responsables mentaient

Publié le 7 Avril 2016

Quand des candidats FN n'ont pas encore compris que leurs responsables mentaient

On le sait : le FN, depuis quelques années ment...

Officiellement le FN n'est plus raciste, n'est plus xénophobe... sauf qu'il affirme qu'il ne l'a jamais été...

La pilule est un peu grosse... Elle l'est tellement que même certains candidats s'y perdent !

"On peut plus dire qu'on est raciste ?
- Si, mais faut le dire entre vous, mais faut garder ça secret vis à vis de l'électeur de base !", telle est la nouvelle devise !

En clair, mentir, mentir et mentir encore pour être plus présentable ! Faire croire qu'on fait du social alors que l'ADN du FN a toujours été l'ultralibéralisme ! Il faut faire du communisme en mettant à la poubelle le Code du travail : mensonge encore, mensonge toujours !

Et le pire, c'est que ça marche ! Car il y a des gens, nombreux, à y croire !

Une grande preuve d'intelligence de Marine, mais il ne faut pas oublier que dans le mot 'Malin', il y a 'Mal' !

Ne pas oublier non-plus que tous les plus grands dictateurs sont et ont toujours été très intelligents !

Peuple Français, Marine vous ment ! Voter pour elle, c'est vous mettre une balle dans le pied et ça fait mal !

Un article du journal 'Le Monde' daté du 28 Novembre 2015

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Ces candidats FN qui tweetent tout haut…
Plusieurs candidats restent peu en phase avec la dédiabolisation voulue par le parti
Le Front national cherche des cadres. C'est la logique qui préside à la stratégie impulsée par Marine Le Pen depuis 2012, qui a fait du maillage territorial de son parti un élément essentiel pour conquérir l'Elysée. Municipales, départementales, régionales… A chaque scrutin, le parti d'extrême droite tente de présenter et de faire élire un maximum de candidats pour déceler parmi eux de potentiels responsables locaux sur lesquels pourrait s'appuyer la formation d'extrême droite.

Problème, cette stratégie se heurte parfois à un vivier de candidats peu professionnels ou peu en phase avec la dédiabolisation voulue par le parti, et qui n'hésitent pas à écrire sur les réseaux sociaux le fond de leur pensée. C'est le cas pour ces élections régionales des 6 et 13 décembre.

Le site L'Entente, opposé au FN, animé par des sympathisants de gauche, publie ainsi plusieurs messages de cette nature qui ont été écrits sur Facebook ou Twitter. Et parmi les 1 900 candidats présentés en France métropolitaine par le parti de Marine Le Pen, ce phénomène ne concerne pas que des personnes placées en bout de liste, mais aussi des chefs de file départementaux.

" Coup d'Etat "
Thierry Sénéclauze, qui a obtenu la première position dans la Drôme sur les listes de Christophe Boudot, candidat FN en Rhône-Alpes-Auvergne, a ainsi écrit sur Facebook, le 14 août, au-dessus de la photo d'un drapeau tricolore : " Je suis bleu blanc rouge. Pas noir. " Le 20 août, il a partagé une courte vidéo montrant une femme surprise dans un supermarché en train de voler des produits qu'elle tentait de dissimuler sous son voile et lâché ce commentaire : " Contre les sacs en plastique, offrez-vous une musulmane voir une burka ". Enfin, un mois plus tôt, le 20 juillet, il écrivait, toujours sur Facebook : " Nous allons affronter une terrible guerre civile qui va déboucher sur une troisième guerre mondiale. Le compte à rebours a commencé. La France a besoin d'un coup d'Etat. " Tous les messages ont été effacés depuis.

Dans l'Ouest, Bertrand Iragne, secrétaire départemental de la fédération du Morbihan et tête de liste pour ce département, s'est quant à lui interrogé, dans un jeu de mots mêlant franc-maçonnerie et judaïsme, sur la présence du Grand Orient de France sur Twitter : " Grand Orient de France sur Twitter. Ouverture au Monde ou #Compas - #Sion ? "

Son voisin de Loire-Atlantique, Samuel Potier, lui aussi secrétaire départemental et tête de liste dans son département pour les régionales, avait réagi, le 9 décembre 2014, à un propos de Michel Zerbib, journaliste à Radio J, relayé sur Twitter par le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France). " Les juifs de France sont chez eux partout, les antisémites ne sont chez eux nulle part ", avait déclaré le journaliste. Ce à quoi M. Potier a ajouté : " Sans commentaires… #jesuispartout ". Invitée à réagir, la direction du FN n'a pas répondu aux sollicitations du Monde.

Le FN a déjà annoncé, mardi 24 novembre, qu'il allait convoquer devant la commission de discipline du parti un candidat en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes coupable d'avoir comparé sur Facebook l'islam à " une hydre puante et mortifère ". " C'est un propos dégueulasse ", a réagi à son sujet Florian Philippot, vice-président du FN, qui tient à donner une image de fermeté. Impossible néanmoins de lui retirer son investiture, puisque les listes ont déjà été déposées en préfecture.

Le parti d'extrême droite avait déjà été confronté à ce genre de problème pour les départementales, en mars. De l'avis de plusieurs dirigeants, il avait alors " raclé les fonds de tiroirs " pour trouver 4 000 candidats, titulaires et suppléants, et être présent sur la majeure partie du territoire.

Olivier Faye

Rédigé par Philippe NOVIANT

Publié dans #Informations

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