Le foutage de gueule est tendance en Rhône-Alpes !
Publié le 30 Mai 2016
Franchement, il se fout de la gueule de qui M. Laurent Wauquiez ? La dernière en date : "je cumule parce que je ne veux pas laisser aux Parisiens le fait de profiter de la bonne place sans moi" !
Sans déconner : il fallait oser !
Car même si il dit "Pourquoi est-ce que je veux qu'ici, dans cet hémicycle, il y ait des gens de terrain ? C'est précisément parce que si ici à l'Assemblée nationale derrière vous, il n'y a que des élus parisiens qui vivent sous les plafonds dorés, qui ne connaissent plus les problèmes concrets des Français, des retraités, de la France qui travaille, la politique ne se portera pas mieux. ", il n'en demeure pas moins que l'Assemblée nationale est le lieu des plafonds dorés par excellence ! Car, n'oublions pas que l'Assemblée nationale est à Paris, là où sont précisément les élus que ce Monsieur fustige !
L'excuse en devient donc claire et veut dire : "Moi aussi je veux profiter des plafonds dorés parisiens avec mes copains parlementaires, en pouvant accumuler deux lieux de pouvoir et en sachant pertinemment que l'on ne peut remplir deux mandats de député et de président de Région en faisant son boulot correctement" !
M. Laurent Wauquiez est donc peut-être issu des région mais ne connaît pas plus les réalités de ses compatriotes car il a la formation d'un politicard professionnel mais en a aussi les sales habitudes dont le cumul des mandats est le digne représentant !
Son excuse ne tient donc pas et il est temps de remplacer nos politiques professionnels par de véritables représentants de la vie civile, ce que M. Laurent Wauquiez n'est pas et n'a jamais été...
Un article de 'Le lab Europe1' daté du 12 Janvier 2016
*******************
Si Wauquiez cumule, c'est pour ne pas laisser l'Assemblée aux "élus parisiens qui vivent sous les plafonds dorés"
Publié à 15h16, le 12 janvier 2016 , Modifié à 15h49, le 12 janvier 2016
Par Etienne Baldit
etienne.baldit@europe1.fr
RÉSISTANCE - Tiens, Laurent Wauquiez a le même argumentaire que Xavier Bertrand sur ces satanés "salons parisiens" et l'entre-soi politique qui dégoûtent les Français. Sauf qu'il lui permet de prendre une décision à l'exact opposé de celle de son collègue. Car le député LR de la Haute-Loire a été élu, en décembre, président de la région Rhône-Alpes-Auvergne. Et il a bien l'intention de cumuler les deux mandats.
Pour la rentrée parlementaire, le numéro 2 du parti de Nicolas Sarkozy est le premier invité de l'interview pré-questions au gouvernement, sur France 3 mardi 12 janvier. Il est notamment interrogé sur cette volonté de rester député et donc de ne pas se "consacrer pleinement" à sa région, à l'inverse de Xavier Bertrand qui quitte l'Assemblée après avoir conquis la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Il explique tout d'abord que "les premières décisions [qu'il a] prises [en tant que président de région] sont des mesures sur l'exemplarité des élus" : "baisse de 10% des indemnités", changement du "train de vie de la région", liste-t-il. En tout, cela réprésente "20 millions d'euros d'économies", selon lui. Comprendre : il n'a pas besoin de se conformer au non-cumul des mandats pour être un élu "exemplaire".
Mais il indique aussi que s'il a décidé de cumuler, c'est pour faire en sorte que les bancs de l'Assemblée nationale ne soient pas occupés que par des "élus parisiens" déconnectés des "réalités" du pays. Il dit :
"Pourquoi est-ce que je veux qu'ici, dans cet hémicycle, il y ait des gens de terrain ? C'est précisément parce que si ici à l'Assemblée nationale derrière vous, il n'y a que des élus parisiens qui vivent sous les plafonds dorés, qui ne connaissent plus les problèmes concrets des Français, des retraités, de la France qui travaille, la politique ne se portera pas mieux. "
Par contraste, il se présente naturellement comme faisant partie de ces politiques qui sont avant tout "des gens issus des régions et qui connaissent les réalités concrètes de nos compatriotes". Et de conclure en expliquant que la présence de tels responsables au palais Bourbon est absolument indispensable :
"Vous ne pensez pas que cet exemple d'élus de terrain capables de venir ici et de dire 'il y a un autre chemin que l'augmentation de l'impôt sur les classes moyennes', est important ?"