Quand la SNCF doit se réorganiser car elle est très mal gérée...

Publié le 11 Mai 2016

Quand la SNCF doit se réorganiser car elle est très mal gérée...

La SNCF est très mal gérée, c'est un fait. La SNCF n'a jamais su ce qu'était un client. Elle considère qu'elle dispose d'usagers et que ce sont à eux à s'adapter à la SNCF et non l'inverse.

Alors, bien évidemment, les résultats financiers ne sont pas au beau fixe, ce qui est plus que normal quand on dénigre à ce point sa clientèle qui utilise forcément un autre moyen de transport quand l'occasion se présente !

Aujourd'hui, il faut baisse les coûts : forcément ! On ne peut pas continuer éternellement à se moquer du client sans qu'il n'y ait, à un moment ou à un autre de répercussion financière !

On sait donc qu'il y a un écart de productivité entre les cheminots SNCF et les salariés du fret privé, mais on la cache, pour ne pas froisser le personnel et la clientèle. Sauf que des fuites font état d'un écart de 30%, ce qui est énorme !

Est-il normal qu'un cheminot ait 50 jours de congés payés ? Qu'est-ce qui peut justifier cela ? Un service irréprochable envers la clientèle ? On en est à l'opposé ! Alors quoi ? Tout simplement, des faits historiques où l'on a acheté la paix sociale en éduquant des nantis, des mal-élevés et des incompétents !

Il est temps de mettre bon ordre dans cette boite, et, dans ce cadre cela devrait commencer par virer M. Guillaume Pépy dont le palmarès est désastreux au sein de la boite : 3 accidents de grande ampleur (Brétigny, Pau, Strasbourg) avec, comme point d'orgue, le talent d'avoir réussi à faire dérailler un TGV en acceptant des invités à bord des trains lorsque l'on y faisait des essais ! Grandiose !

On voit bien dans cet article que cette boite est très mal gérée, et elle l'est car M. Guillaume Pépy est un incapable, un incompétent, et une personne dangereuse à la tête de la boite. Il est temps d'y mettre bon ordre, et vite !

Un article du journal 'Le Monde' daté du 22 décembre 2015

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La réorganisation du travail, un défi majeur pour la SNCF en 2016
Guillaume Pepy, le patron du transporteur public, a indiqué qu'il fallait " renégocier la façon de faire les trente-cinq heures " dans la société
L'année 2016 a déjà commencé à la SNCF. Guillaume Pepy, le président du directoire de la société, a présenté, dimanche 20 décembre, lors du " Grand Jury " RTL-Le Figaro-LCI, les enjeux sociaux d'une année cruciale. D'ici à la fin juin, les organisations patronales et syndicales ferroviaires doivent négocier un nouveau cadre social pour l'ensemble du secteur, que cela concerne le fret ou le transport de passagers. Il s'agit du dernier volet de la réforme ferroviaire, votée en août 2014.

Cela devrait se traduire par une convention collective nationale, dont les premières réunions de négociation ont déjà eu lieu entre l'Union des transports publics (UTP, réunissant la SNCF et l'ensemble des sociétés privées) et les syndicats. Concernant la SNCF, Guillaume Pepy a indiqué, dimanche, qu'il fallait " renégocier la façon de faire les trente-cinq heures " des 148 000 cheminots, et " remettre à plat l'organisation du travail " pour baisser les coûts et préparer le groupe à l'ouverture totale à la concurrence.

En clair, poursuit le patron, la SNCF doit " faire tomber un certain nombre de tabous et, parmi ces tabous, il y a le fait que l'organisation du travail serait figée, qu'on ne pourrait pas réformer la SNCF ". Pour l'instant, M. Pepy se refuse à chiffrer publiquement " l'écart " de productivité entre cheminots SNCF et salariés du fret privé. " Je crois au dialogue social, et le dialogue social, ça se fait aussi par le respect, donc je ne lance pas d'anathème en donnant des chiffres ou lançant des ultimatums " aux syndicats, indique-t-il.

Cet écart est connu. Entre la société publique et les sociétés privées qui opèrent dans le fret depuis 2006, il existe un différentiel de 30 % de productivité. Bref, la SNCF est près d'un tiers plus chère que ses concurrents. Il ne s'agit pas ici d'une différence de salaires des cheminots, mais d'un différentiel d'organisation ainsi que d'avantages obtenus historiquement.

En moyenne, un cheminot roulant de la SNCF dispose de 38 jours de congés payés (entre les congés et les jours fériés) et de 22 jours de repos complémentaires au titre des trente-cinq heures, tandis qu'un agent roulant dans le privé dispose de 35 jours de congés payés et aucun repos complémentaire.

" Il ne faut pas pousser "
Mais un ensemble de règles concernant les cheminots – le RH 0077 qui précise l'amplitude horaire de travail, les règles de repos journalier ou périodiques – complexifient l'organisation du travail de la SNCF par rapport à ses concurrents. Par exemple, si un conducteur termine son service après 20 heures, il ne peut être remis sur le planning dès le lendemain. Cela demande donc d'importants effectifs pour avoir des trains qui roulent tous les jours.

Selon une note d'étude de l'UTP de 2014, il faut en moyenne 30 % de personnels de moins au privé pour offrir le même service de transport de fret que la SNCF. De même, pour offrir le même service de transport de passagers, les sociétés privées auraient besoin de moins de personnel que la SNCF, la différence se situant entre 15 % et 18 %.

Si les syndicats de la SNCF entendent ces arguments, ils estiment cependant que c'est le secteur privé qui devrait s'aligner sur l'organisation de la compagnie ferroviaire. Cette perspective horrifie les acteurs privés. " Beaucoup mettraient la clé sous la porte, confirme l'un d'eux. Nous sommes prêts à un compromis avec la SNCF sur beaucoup de choses, mais il ne faut pas pousser… "

Selon Guillaume Pepy, " tout le monde, y compris les syndicats de cheminots, a intérêt à ce que la SNCF réussisse. Si on ne réussissait pas, cela voudrait dire qu'au moment où la concurrence va arriver, la SNCF serait perdante et perdrait des postes ". L'ouverture de la concurrence dans le transport voyageur est prévue au plus tôt en 2020 pour les grandes lignes et 2026 pour les trains régionaux.

Alors que les syndicats du groupe public sont encore froissés par les annonces du budget 2016, qui prévoit 1 400 suppressions nettes d'emplois, ils devront rapidement se positionner sur ce sujet. Beaucoup prédisent déjà une grande grève au printemps pour défendre les acquis cheminots.

Philippe Jacqué

Rédigé par Philippe NOVIANT

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