Quand nos politiques, de droite comme de gauche, ont fait couler la France par leur incompétence

Publié le 22 Novembre 2016

Quand nos politiques, de droite comme de gauche, ont fait couler la France par leur incompétence

Dans le monde politique Français, gauche et droite se valent par leur incompétence.

Cela n'est guère étonnant : tous nos dirigeants sortent des mêmes écoles.

Par populisme, ils n'ont jamais su faire baisser les dépenses publiques. Il est donc normal de recourir à l'impôt quand nos dirigeants incompétents ne savent pas gérer un budget.

Las, cette logique incompétente nous coûte cher : impôts après impôts, notre pays s'enfonce toujours plus dans l'endettement car tout en n'oubliant pas d'augmenter les recettes, on oublie joyeusement de faire baisser les dépenses.

Il est temps de renouveler notre classe politique qui a été constante dans l'incompétence depuis plus de 30 ans...

Un article du journal 'Le Monde' daté du 18 juin 2016

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La France continue de payer le " choc fiscal "

C'est une pierre dans le jardin de François Hollande et de son prédécesseur Nicolas Sarkozy. En précisant l'incidence des hausses de prélèvements des années 2011-2015 sur la croissance actuelle, l'Insee montre à quel point le " choc fiscal " de cette période continue de peser sur l'économie.

En 2015, les hausses d'impôts et de cotisations sur les ménages et les entreprises ont amputé la croissance du PIB de 0,7 point. " Cet effet l'a emporté sur l'effet favorable des mesures d'allégement du coût du travail – CICE et pacte de responsabilité – - qui ont soutenu la croissance à hauteur de - 0,4 point ", a souligné Vladimir Passeron, de l'Insee. L'an dernier, la consolidation budgétaire a constitué, avec la chute des dépenses de logement, l'un des grands freins à la reprise. En 2016, l'effet des hausses d'impôts passées devrait encore grever la croissance de 0,4 point, alors que les mesures d'allégements du coût du travail ne doperont le PIB que de 0,3 point.

Si cet effet est aussi massif, des années après, c'est parce que les hausses de prélèvements mettent du temps à produire leurs effets sur les acteurs économiques. Alors que " les baisses des dépenses en biens et services ont un effet immédiat sur l'activité ", souligne l'Insee, " les hausses d'impôts ont un effet moins récessif à court terme, mais - qui - se diffuse dans le temps ".

Lissage dans le temps

En effet, les ménages comme les entreprises lissent dans le temps les fluctuations de leur revenu. Les premiers continuent à moins consommer aujourd'hui si les impôts ont été augmentés hier ; les secondes, à moins investir ou à moins augmenter les salaires, ce qui pèse en retour sur la consommation.

Un constat à rebours des choix faits par l'exécutif à l'époque. Le projet de loi de finance 2013, voté à l'automne 2012, incluait 10 milliards d'euros d'économies en freinant les dépenses publiques, et 20 milliards de hausses d'impôts. En octobre 2013, Pierre Moscovici, alors ministre de l'économie, assurait dans une interview au Monde que " les coupes budgétaires - ont - un impact plus récessif que les hausses d'impôts "… Pendant ce temps, la Cour des comptes ne cessait de dénoncer le laxisme des autorités en matière de dépense publique.

Entre 2011 et 2013, pour les ménages, les cotisations et impôts ont donc fortement augmenté. En 2014 et 2015, la fiscalité indirecte (hausse de TVA, taxes sur l'énergie) s'est accrue. Les Français ont d'abord puisé dans leur épargne pour faire face à ce choc, avant de la reconstituer à partir de 2014… ce qui a affecté leur consommation jusqu'en 2015.

Côté entreprises, l'envolée des prélèvements entre 2010 et 2013 (hausse de la fiscalité sur les bénéfices et des cotisations employeurs) a pesé jusqu'à l'an dernier. Le CICE et le pacte de responsabilité devraient toutefois entraîner une remise à zéro des compteurs cette année.

Audrey Tonnelier

Rédigé par Philippe NOVIANT

Publié dans #Informations

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