Publié le 2 Septembre 2016
Le Maire un renouveau ? Que nenni ! Ce Monsieur a une formation Science-Po plus ENA ce qui est la formation type de tous nos politiciens de ces 30 dernières années, in fine de tous ceux qui n'ont fait que faire perdre à la France son statut sur l'échiquier international.
Tous, à gauche comme à droite, n'ont fait qu'accroitre le déficit budgétaire de notre pays. A gauche comme à droite, la même incompétence à gérer le budget de la France. A gauche, comme à droite, la même formation Science-Po plus ENA qui ne mène qu'à l'incompétence de nos dirigeants et au marasme de notre pays.
M. Le Maire est donc un candidat qui a les mêmes tares qui les autres, in fine, n'est pas un candidat crédible pour diriger notre pays.
L'âge n'y fait strictement rien, puisque la formation est la même que celle de ses ainés...
Un article du journal 'Le Monde' daté du 26 mars 2016
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Le Maire bouscule la hiérarchie des candidats à la primaire
En s'installant à la troisième place dans les sondages, l'ancien ministre de Sarkozy s'affirme de plus en plus dans la course à droite
C'est l'homme qui monte à droite. Un mois après son annonce de candidature à la primaire à droite pour l'élection présidentielle, Bruno Le Maire effectue une percée dans les sondages. Si Alain Juppé surclasse toujours ses rivaux dans les intentions de vote pour le scrutin des 20 et 27 novembre, avec 38 % contre 27 % à Nicolas Sarkozy, le député de l'Eure progresse de 5 points à 16 %, selon un sondage IFOP-Fiducial pour i-Télé, Paris Match et Sud Radio publié mercredi 23 mars et réalisé auprès d'un échantillon de 8 090 personnes.
M. Le Maire s'installe à la troisième place, creusant l'écart avec François Fillon, relégué loin derrière, avec seulement 8 %. Surtout, il se rapproche de M. Sarkozy, en forte baisse. Jamais l'espace n'a été aussi réduit entre eux : 11 points les séparent, alors que l'écart était encore de 21 points en février.
Plusieurs autres enquêtes d'opinion confirment cette tendance : Bruno Le Maire est porté par une dynamique positive depuis son entrée en campagne, le 23 février, et l'écart se resserre avec M. Sarkozy pour la seconde place, synonyme de qualification pour le second tour de la primaire.
L'ex-ministre de l'agriculture marque des points car le ressort de sa popularité s'appuie sur un sentiment puissant dans l'opinion : le rejet de la classe politique en place.
L'ambitieux quadra, qui a préempté le thème du " renouveau ", prospère en portant un message flirtant avec le populisme et ressemblant à celui de Jean-Luc Mélenchon. " Qu'ils s'en aillent tous ! ", tonnait le leader du Front de gauche. " Vous butez contre les mêmes visages ? Nous allons vous en offrir de nouveaux ", scande l'ex-directeur de cabinet de Dominique de Villepin. Son but ? Ringardiser Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon qu'il dépeint en " hommes du passé ". " Mon intuition, c'est qu'un vieux système meurt et que les Français veulent une nouvelle offre politique ", explique-t-il au Monde.
" Se montrer moins arrogant "
Le discours peut paraître simpliste mais il s'avère porteur. " La force de Bruno Le Maire, c'est qu'il entre en résonance avec une attente forte des Français sur le thème : “les sortants ont échoué depuis trente ans et on a envie de gens neufs” ", observe Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'IFOP. " Il y a une dynamique que je sens sur le terrain et c'est vrai que j'ai franchi un cap ", se félicite le député de l'Eure, avant de temporiser :" Ne nous emballons pas. Il faut continuer à garder la tête froide car je mesure tout le chemin qu'il me reste à parcourir. " Critiqué pour son manque d'humilité, l'ambitieux a donc décidé de se montrer moins arrogant. " Il faut savoir évoluer… ", dit-il dans un sourire.
Ce changement de ton vise en réalité à moins prêter le flanc à la critique. Récemment, il a été ciblé par ses rivaux, qui tentent de le rabaisser au statut de jeune pousse de la droite. " Il faut un peu d'expérience " pour occuper l'Elysée, ironise M. Sarkozy. De leur côté, MM. Juppé et Fillon goûtent peu ses appels à un coup de balai. " Le renouvellement, il est dans la tête ", s'agace le premier. " Sa ligne, qui consiste à dire “mettez dehors tous ceux qui ont gouverné”, n'est pas un projet ", raille le second.
C'est le principal point faible du député de l'Eure, qui se repose sur son slogan du " renouveau " sans avoir réussi à rendre audible son projet. " Le Maire, ce n'est qu'un produit marketing, assène un sarkozyste. Il répète son message en boucle sans l'incarner. " L'ex-ministre a conscience de cet écueil. " Mon offre doit s'appuyer sur des propositions de fond et pas seulement sur un slogan. Il me faut encore donner de la substance au renouveau pour montrer que j'ai une vraie vision pour le pays et pas seulement une bonne intuition ", admet-il. Malgré cet éclair de lucidité, son ambition reste intacte : " La seule question qui se pose pour moi, c'est comment gagner la primaire pour porter un projet d'alternance crédible pour la France. "
Alexandre Lemarié
Publié le 1 Septembre 2016
Le cumul des mandats est, la plupart du temps, une hérésie. En effet, la majorité des fonctions poliques doit s'exercer à plein temps. Ainsi, il est complètement anormal et choquant de pouvoir toucher des indemnités conséquentes alors même que l'on ne fait pas son travail à 100% de ses moyens.
Le boulot d'un député ou d'un président de Région est un travail compliqué qui doit être consacré à 100% à l'intérêt général. Il ne peut donc souffrir de cumul.
Avant la loi, c'est au citoyen de ne pas voter pour des cumulards. En ce sens, ils se doivent de se renseigner sur les responsabilités actuelles des candidats et ne pas voter pour des gens qui sont déjà en poste.
De plus, la loi doit encadrer les mandats pour empêcher les cumuls car ils sont néfastes à l'intérêt général.
Comme M. Nicolas Sarkozy n'est pas en phase avec ces principes, les citoyens que nous sommes doivent donc prendre les conséquences qui s'imposent : ne pas voter pour ce pourri qui met l'intérêt général après ses intérêts personnels !
Fermez le ban.
Un article du journal 'Le Monde' daté du 22 mars 2016
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Cumul des mandats : Sarkozy seul contre tous
Le président des Républicains veut abroger la loi sur le non-cumul dès le début du prochain quinquennat
La scène se passe le 24 septembre 2015, au Palais des congrès de Reims, lors des journées parlementaires des Républicains (LR). Jusque-là, les députés et les sénateurs présents ont écouté poliment, sans enthousiasme excessif, le président de leur parti, intervenant en clôture de leurs travaux. Soudain, ils applaudissent à tout rompre. Nicolas Sarkozy vient d'annoncer sa volonté de revenir sur la loi, votée par la gauche, qui interdit le cumul d'un mandat parlementaire avec une fonction exécutive locale.
" Ceux qui sont député-maire ou sénateur-maire n'ont pas volé leurs mandats ! Ils ont été donnés par le peuple souverain, donc je ne vois pas au nom de quoi ils devraient s'en excuser ", clame le président de LR. Rappelant qu'il n'a " jamais plaidé pour le mandat unique ", il met en garde contre le " grand risque " d'avoir " des assemblées parlementaires parfaitement hors-sol ", avec des élus " n'ayant aucun mandat local " pour les " maintenir dans la réalité démocratique du pays ". Succès d'estrade garanti. En quête de soutien dans son opération reconquête de l'Elysée, l'ex-chef de l'Etat a dit à son auditoire ce qu'il voulait entendre. Du miel aux oreilles des élus de droite. " Nous refusons un système qui discrimine les parlementaires qui seraient les seuls à ne pas pouvoir être maire, président de département ou de région ", appuie Christian Jacob, chef de file des députés LR.
L'abrogation de la loi en question
La position de M. Sarkozy, qui n'est pas nouvelle, est partagée à droite, y compris chez ses rivaux à la primaire. Ce qui fait débat, c'est l'opportunité et la faisabilité d'une abrogation de la loi anti-cumul comme premier acte " fondateur " du prochain quinquennat, si la droite revient au pouvoir. Les parlementaires de LR sont attachés, dans leur majorité, à pouvoir continuer à cumuler avec un mandat exécutif local. De là à faire campagne auprès des électeurs sur le retour au cumul, il y a un pas que, pour l'heure, les principaux adversaires de l'ex-chef de l'Etat se refusent à franchir. Ils vont jusqu'à l'accuser de fausses promesses car, estiment-ils, revenir sur la loi anti-cumul pour les députés élus en 2017 sera quasi mission impossible.
C'est notamment ce qu'expose le professeur de droit Pierre Albertini, ancien maire de Rouen, chargé par Alain Juppé de réfléchir à la question. Peut-on abroger la loi dans les trente jours suivant les prochaines élections législatives, délai pendant lequel les élus en situation de cumul devront choisir entre mandat national et fonction exécutive locale ? La date des législatives n'est pas encore fixée mais la probabilité la plus forte est qu'elles aient lieu les 11 et 18 juin 2017. Ce qui laisserait jusqu'au 19 juillet pour se mettre en conformité avec la règle. Est-il possible de changer la règle dans ce laps de temps ?
" L'obligation de recourir à une loi organique, pour les députés et les sénateurs, impose des conditions de délai, de majorité et de soumission au Conseil constitutionnel, rappelle M. Albertini. Leur combinaison conduit à rendre impossible l'adoption d'une loi d'initiative gouvernementale, même réduite à un article unique, entre l'installation de la nouvelle assemblée et l'expiration de la session ordinaire, le 30 juin. " Bien sûr, il est probable, et même quasiment certain, qu'une session extraordinaire sera convoquée mais, " l'adoption d'un projet de loi, selon la procédure accélérée, avant le 19 juillet, est difficilement réalisable ", estime le juriste.
Reste l'ultime parade : faire adopter par le Sénat en première lecture, avant la suspension des travaux de la présente législature, en février 2017, une proposition de loi d'abrogation dont l'Assemblée nationale renouvelée pourrait immédiatement se saisir pour la voter conforme. Mais est-ce politiquement jouable ? " La ficelle est un peu grosse. Une telle attitude serait suicidaire ", estime M. Albertini. " N'en déplaise à ceux dont l'appétit de cumul est insatiable, il est préférable de s'inscrire dans la logique de l'incompatibilité posée il y a deux ans et souhaitée par l'opinion ", poursuit cet ancien proche de François Bayrou qui a rejoint l'équipe de M. Juppé.
Le raisonnement est à peu près -similaire chez François Fillon, même s'il penche plutôt pour le maintien du droit au cumul. " Il ne reviendra pas sur la loi ", assure son porte-parole Jérôme Chartier. Pour qu'une proposition de loi d'abrogation soit adoptée au Sénat avant la présidentielle, encore faudrait-il qu'elle soit inscrite à l'ordre du jour. Et ni le président du Sénat, Gérard Larcher, ni celui du groupe LR, Bruno Retailleau, proches de M. Fillon, ne semblent convaincus d'une telle éventualité. " M. Sarkozy a proposé de déposer un texte abaissant le nombre de députés et de sénateurs et, dans ce cadre, de rétablir le cumul des mandats. C'est une réflexion qui est en cours ", admet M. Retailleau.
Même certains proches de M. Sarkozy jugent sa position difficilement tenable. " C'est de la folie de vouloir revenir sur cette mesure. Il prend des risques car les Français sont contre le cumul ", estime un ex-ministre. Selon un sondage Odoxa paru le 1er janvier, 86 % des personnes interrogées plébiscitent le non-cumul des mandats. Mais, pour M. Sarkozy, c'est une façon de faire la démonstration de son courage politique et, surtout, de s'attirer les faveurs des parlementaires dans l'optique de la primaire. A Reims, il avait moqué par avance ceux qui tenteraient de l'en dissuader. " Oh je sais… On va me dire : “Mais Nicolas, tu n'y penses pas. Cela va donner une mauvaise image !” Mais vous croyez que, de renoncement en renoncement et d'excuse en excuse, les responsables politiques se donnent une bonne image ? Mes chers amis, je croyais qu'on était pour le travailler plus… Pourquoi serions-nous pour le travailler moins pour nous ? "
Depuis, il maintient son idée, la couplant avec une baisse du nombre de parlementaires. Le 16 mars, lors d'un échange avec les internautes sur Facebook, il a précisé qu'il souhaitait réduire leur nombre de 30 % et limiter leurs mandats à deux au plus. Cela suffira-t-il à convaincre les électeurs ? Pas sûr. D'autant que ses principaux rivaux à droite affichent également leur intention de réduire le nombre de parlementaires. Dès lors, sa seule " marque de fabrique " serait de se poser en champion du cumul. Il n'est pas acquis que ce soit ce dont rêvent les électeurs.
Alexandre Lemarié, et Patrick Roger
Législatives partielles : trois victoires LR
La droite a conservé les trois sièges qui étaient à pourvoir lors des élections législatives partielles en l'emportant nettement au second tour, dimanche 20 mars, dans des scrutins marqués par de forts taux d'abstention. Dans le Nord (78 % d'abstention), Vincent Ledoux (LR) a été élu avec 67,92 % des suffrages, contre 32,08 % à la candidate FN, Virginie Rosez. Dans l'Aisne (65,75 % d'abstention), Julien Dive (LR) l'emporte avec 61,14 % des voix, contre 38,86 % à la candidate FN, Sylvie Saillard. Le PS avait été éliminé dès le premier tour dans ces deux circonscriptions. Dans les Yvelines (73,88 % d'abstention), Pascal Thévenot (LR) recueille 72,25 % des suffrages face au socialiste Tristan Jacques (27,75 %).