Le plus gros mensonge concerne M. Aphatie

Publié le 27 Juin 2013

apathieLe mensonge de M. Cahuzac n'est rien comparé à M. Aphatie. M. Aphatie se dit journaliste ? S'il suffisait de lire 'Le Monde' toute la journée pour en faire un commentaire le soir en donnant, bien entendu, son opinion personnelle, la France compterait de nombreux 'journalistes' !
Le plus grand mensonge de l'affaire Cahuzac c'est de dire que Jean Michel Aphatie est un journaliste !

Le journalisme 'assis' n'en est pas un. Le journalisme c'est la recherche de la vérité, l'investigation et les enquêtes. Rester assis sur une chaise en lisant son canard favori ne devrait pas autoriser son auteur à obtenir sa carte de presse. Nous vivons dans un pays qui a une drôle notion en matière journalistique...

Un article du journal 'Le Monde' daté du 4 Avril 2013

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Après des mois de débats, la revanche de Mediapart
Pour Edwy Plenel, fondateur du site, médias et politiques ont été complices du mensonge

Jolie revanche pour Mediapart. Aussitôt après avoir révélé " l'affaire Cahuzac ", le 4 décembre 2012, le site d'information avait été accusé par des journalistes et par des personnalités politiques de jouer au procureur sans avoir d'éléments probants. Les aveux de l'ancien ministre du budget réduisent désormais à néant ces critiques.

Journaliste politique à RTL, Jean-Michel Aphatie n'avait cessé de remettre en question les méthodes du site fondé par Edwy Plenel, estimant que son enquête n'était pas sérieuse et qu'il se " substituait aux autorités judiciaires ". " Quelles sont leurs preuves ? ", s'interrogeait-il régulièrement sur son compte Twitter (120 000 abonnés).

D'autres journalistes avaient exprimé des doutes identiques : " Où sont les preuves ? Où sont les preuves ? (...) Où, où, où, où sont-elles ? ", avait répété, avec insistance, Pascale Clark face à Edwy Plenel, le 13 décembre 2012, sur France Inter. " Jusqu'ici, on a vu au moins autant d'insinuations que d'investigation ", avait lancé l'ancien complice d'Edwy Plenel au Monde, Hervé Gattegno, qui s'était dit pris d'un " certain malaise ", le 9 janvier, sur RMC.

Aujourd'hui, certains détracteurs de Mediapart font amende honorable, à l'image du député socialiste Christophe Caresche : " Bon ! Si les infos se confirment, il n'y a plus qu'à présenter nos excuses à Mediapart et aux Français ! ", a-t-il écrit, mardi, sur Twitter.

Interrogé, mardi, lors du journal de 20 heures sur France 2, Jean-Marc Ayrault a lui-même rendu une forme d'hommage au travail d'Edwy Plenel et de son équipe. " Vous saluez la presse indépendante ce soir ? ", a demandé David Pujadas. " Absolument, a répondu le premier ministre. C'est nécessaire dans une démocratie, il ne peut pas y avoir de surpouvoir. "

" Retour de boomerang "

Jean-Michel Aphatie, lui, n'a exprimé aucun regret. " On m'accuse d'avoir défendu les puissants dans cette affaire, alors que j'ai défendu une conception du journalisme ", a-t-il affirmé, mardi soir, dans un entretien donné au site Internet de Télérama. S'il a reconnu qu'il est " logique que tout le monde me tombe dessus maintenant ", le chroniqueur a estimé " que - sa - crédibilité n'est absolument pas remise en cause ".

Mediapart remporte une victoire éclatante mais ne fanfaronne pas. Sur son compte Twitter, Fabrice Arfi, l'auteur du scoop, choisit de parler de l'affaire : " Perso, ma seule question est : comment cela a-t-il pu être possible, si longtemps ? " " Il faut s'interroger sur ce mensonge, avec la complicité du monde politique et médiatique ", a suggéré, mardi, Edwy Plenel à l'AFP, en évoquant un " retour de boomerang qu'avait prévu Mediapart ". " Ce qui fait le malheur de la démocratie ne rend pas heureux les journalistes ", a-t-il conclu.

Bertrand Bissuelet Alexandre Lemarié

Rédigé par Philippe NOVIANT

Publié dans #Informations

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