On ne peut pas continuer à payer des députés à ne rien faire !
Publié le 15 Avril 2014
Il est particulièrement honteux que nos députés sèchent leur lieu de travail. Au prix où ils sont payés, ils sont dans l'obligation de travailler. Las, actuellement, il n'est pas question pour eux de travailler car ils préfèrent attendre les futures élections.
En attendant, le contribuable continue à les payer grassement. Tout cela est-il bien normal ?
Site RTL.fr daté du 04/12/2013
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RÉACTIONS - A l'Assemblée nationale, le calme va progressivement s'installer à l'approche des municipales. Des textes jugés trop controversés ont été repoussés après les élections.
Après des semaines de controverse, les députés votent ce mercredi la proposition de loi visant à pénaliser les clients des prostituées. L'un des derniers textes qui va passer à l'Assemblée avant les municipales de mars 2014 : dans l'hémicycle, on est loin de l'embouteillage législatif de l'an passé.
"Il ne se passe rien", déplore un député. "On est au chômage", plaisante un autre. Le Palais Bourbon va tourner au ralenti jusqu'aux prochains scrutins. "Le travail législatif est à l'arrêt du fait des élections", reconnaît le porte-parole du groupe PS Thierry Mandon. "C'est un temps de recul, d'auditions, de réflexions avec les acteurs de la société qui nous permettra de préparer les textes à venir."
Des textes controversés en attente
Des textes jugés trop explosifs ont été repoussés après les municipales. C'est le cas de la grande réforme de la politique de la ville ou de la réforme de la justice, reportée malgré l'insistance de Christiane Taubira. Le gouvernement met en avant l'encombrement législatif. La raison est toute autre : en période pré-électorale, évitons tous les sujets qui fâchent, semble expliquer la députée de Corrèze Sophie Dessus.
"Je suis 100% pour la réforme Taubira mais il faut aussi manier les gens avec précaution", estime-t-elle. Un manque d'audace déploré par le député socialiste Pouria Amirshahi. "Il ne faut pas donner le sentiment que ce sont des frilosités électorales", estime-t-il. "Il y a des engagements qui ont été pris, ils doivent être tenus."
De son côté, le gouvernement se défend. D'ici fin février, trois nouveaux texte seront traités, confie le ministre chargé des Relations avec le Parlement Alain Vidalies. Trois textes sur l'agriculture, l'artisanat et l'égalité hommes-femmes. Tous beaucoup plus consensuels que la reforme de la justice.