Vous reprendrez bien encore un peu de preuves dans ce dossier !
Publié le 6 Mai 2014
Et hop, encore une preuve qui montre que Lagarde a agi sur ordre dans l'affaire Tapie ! Même ses mots de défense lui auront été soufflés ! C'est une honte ! Encore heureux qu'elle n'ait pas été payée avec l'argent du contribuable pendant qu'elle était ministre ! Si ? Elle l'était ? Non ! Vous devez faire erreur ! Ca voudrait dire que notre pays ne serait pas si démocratique que ça à financer des ministres non dédiés à l'intérêt général ?
Un article du journal 'Le Monde' daté du 21 décembre 2013
******************
L'avocat de Tapie et la " note pour Lagarde "
UN FICHIER, découvert en perquisition au cabinet de l'avocat de Bernard Tapie, Me Maurice Lantourne, suscite l'intérêt des juges. Intitulé " Note pour LAGARDE ", ce document a été créé le 20 septembre 2008, et la dernière version est datée du 22 septembre 2008, soit la veille de l'audition de Christine Lagarde devant la commission d'enquête parlementaire visant l'arbitrage Tapie-Lyonnais.
Dans ce document, remarquent les juges, Mme Lagarde " semble parler à la première personne ". On y trouve des phrases comme celle-ci : " Personnellement, je n'accepte pas l'argument selon lequel l'Etat a l'éternité devant lui et peut écraser le citoyen, quel qu'il soit, par la durée du procès… " Les juges relèvent : " Une comparaison entre les arguments de Christine Lagarde devant la commission d'enquête et les arguments développés dans la note trouvée au cabinet de Me Lantourne révèle une proximité troublante. " Comme si Me Lantourne avait été ou s'était chargé in extremis de préparer des arguments pour Mme Lagarde…
Les policiers ont produit, à l'appui de ce soupçon, une comparaison des mots employés par la ministre, et de ceux rédigés par Me Lantourne. " Je n'ai jamais préparé d'élément pour Mme Lagarde ", a rétorqué Me Lantourne au Monde. " Le document en question visait à préparer M. Tapie à son audition devant la commission d'enquête parlementaire. "
La " griffe " ministérielle
Un second document est controversé. Devant les juges, les 6 et 9 décembre, Stéphane Richard a dû s'expliquer sur la lettre du 23 octobre 2007 signée par Christine Lagarde, alors ministre de l'économie, qui permit la reprise du processus arbitral. Devant la CJR, Mme Lagarde a contesté en être l'auteure et, constatant qu'elle avait été signée à l'aide de la " griffe " ministérielle, – un engin reproduisant sa signature –, en avait conclu que M. Richard, alors directeur de son cabinet, devait en être à l'origine.
M. Richard l'a confirmé implicitement, révélant que " les termes de ce courrier très court " lui avaient été " proposés par Jean-François Rocchi ", le patron du consortium de réalisation (chargé de gérer le passif du Lyonnais), lui aussi mis en examen pour " escroquerie en bande organisée ".
Ensuite, d'après M. Richard, le courrier aurait " emprunté le circuit normal delagriffe, via le secrétariat particulier ". " Je rappelle que je n'avais moi-même pas la possibilité matérielle d'apposer la griffe, ne connaissant pas le code nécessaire pour l'utilisation de la machine ", ajoute-t-il. Surtout, M. Richard assure avoir " parlé - à Mme Lagarde - du contenu de ce courrier avant qu'il soit griffé et transmis ".
G. Da. et F. Lh.